Serres Royales

Valorisation des résidus de pêche (poisson, homard)

Contexte

Le Pôle des technologies propres de la Gaspésie (« le Pôle ») est un acteur de développement économique régional dont la mission est d’accompagner les entreprises et les organisations qui désirent réduire leur empreinte environnementale afin d’en tirer des avantages sur le plan de la compétitivité, ou simplement pour concrétiser leur vision en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les changements climatiques. Par ses actions le Pôle vise notamment à contribuer au déploiement de procédés et de technologies favorisant une économie sobre en carbone.

Afin de pouvoir répondre adéquatement aux besoins des entreprises qu’il accompagne, le Pôle cherche continuellement à demeurer au fait des technologies environnementales en développement ou qui sont disponibles commercialement. Ces connaissances lui servent également à définir et à mettre en œuvre des solutions applicables à l’échelle de la région pour le bénéfice de la collectivité.  C’est dans cette optique que le Pôle soumet le présent défi qui vise à identifier des technologies qui pourront contribuer à une valorisation accrue de certaines matières résiduelles typiques à la Gaspésie. 

Projet

Les activités de pêche commerciale, de pisciculture et de mariculture constituent un maillon important de l’économie gaspésienne et elles génèrent de grandes quantités de résidus organiques provenant des usines de transformation situées sur le territoire. Ces résidus sont principalement composés de parties de poissons, de crustacés ou de mollusques, et leurs modes de disposition varient en fonction de leur nature, de leurs caractéristiques et des options de traitement disponibles dans la région. Présentement, une large proportion de ces résidus est compostée, utilisée directement pour fertiliser les sols, transformée en ingrédients pour l’alimentation humaine ou animale, ou tout simplement enfouie.

Dans le but de diversifier les options qui s’offrent aux entreprises qui produisent de tels résidus, le Pôle souhaite identifier et explorer des technologies qui permettent de valoriser autrement ces matières. Les développeurs et distributeurs intéressés par ce défi sont donc invités à lui soumettre leur solution, quel que soit son niveau de maturité technologique. À titre d’exemples, il peut s’agir de technologies qui visent à transformer les résidus en produits à valeur ajoutée, ou encore à produire une quelconque forme de bioénergie qui peut se substituer à une source d’énergie d’origine fossile.

Au terme de la démarche, les solutions qui présenteront un potentiel intéressant seront proposées aux entreprises de transformation désireuses d’améliorer la gestion de leurs résidus de production.

Contraintes et autres informations pertinentes :

Les informations suivantes pourront guider les entreprises qui souhaitent proposer une solution en réponse à ce défi.

  • Le Pôle est intéressé par les solutions qui sont encore en développement, autant que par celles qui ont atteint l’étape de commercialisation;
  • Il est souhaitable que la solution proposée puisse être déployée à l’échelle d’une entreprise individuelle. On pourra cependant considérer une implantation à une échelle régionale, si ce scénario permet une économie intéressante;
  • La quantité totale de résidus produits annuellement en Gaspésie est d’environ 10 000 tonnes métriques. Les plus grosses entreprises en produisent environ 1000 tonnes par année;
  • L’industrie de la pêche commerciale étant saisonnière, la majorité des résidus ne sont pas disponibles toute l’année. En général, ils sont produits entre les mois d’avril et d’octobre, et leurs quantités varient en fonction des espèces pêchées;
  • La solution proposée doit avoir une empreinte carbone minimale.