Valorisation des cendres

Contexte

Dans son plan stratégique Montréal 2030, la Ville de Montréal s’engage à accélérer la transition écologique, en posant des gestes concrets pour réduire les GES, limiter l’ampleur des changements climatiques, s’adapter à ceux-ci et atténuer leurs impacts, tout en rehaussant la résilience urbaine.
Dans cette perspective d’avenir la Ville de Montréal s’est fixée, l’objectif zéro déchet d’ici 2030. Pour y parvenir, la Ville doit valoriser 80% de ses matières résiduelles d’ici cette date.

Enjeux

La Ville de Montréal est à la recherche de nouvelles avenues de valorisation des cendres issus de sa station d’épuration.
La station Jean-R Marcotte produit en effet 45 à 50 000 tonnes de cendres par an (la moitié de toutes les boues au Québec) qui sont ensuite entreposée dans un site d’enfouissement dédié. Une partie de ces cendres (10 à 15 tonnes) sont actuellement utilisées dans l’épandage en milieu agricole. Cependant, pour atteindre ses objectifs de valorisation des matières résiduelles, la Ville de Montréal souhaite trouver d’autres, débouchées pour l’ensemble, de ces cendres issues des résidus d’épuration.

Considérations

• Les cendres ont été reconnues comme engrais agricole par l’Agence canadienne d’inspection des aliments<
• Le site d’entreposage des boues possède des stocks de cendres depuis 25 ans qui pourraient également être valorisés
• Le projet sera déployé dans un horizon de temps de 5 à 10 ans : idéalement les solutions devraient être pleinement opérationnelles lors du renouvellement des infrastructures prévu d’ici 15 ans
• La ville de Montréal est intéressée par des solutions à tout stade de développement