Lutte contre la prolifération des algues bleu-vert

Contexte

Le RécréoParc est un espace extérieur nature géré par un OBNL nommé : La Corporation d’Aménagement des Rives et du Parc de Sainte-Catherine.

La mission de l’organisme opérateur du parc est triple ; nous visons à:

 

  • Offrir à la population de la Ville de Sainte-Catherine, à la population du Roussillon et de l’extérieur (une vingtaine de municipalités), un parc écologique qui conserve sa valeur faunique, floristique, historique et touristique.
  • Présenter un ensemble d’activités et de services afin de positionner le lieu parmi les plus importants de la Communauté métropolitaine de Montréal et bien le positionner sur le territoire du Roussillon;
  • Faire connaître et reconnaître la richesse de ce site comme étant une partie intégrante du patrimoine régional.

Enjeux

Depuis maintenant 2 ans, nous sommes vivons une problématique sans précédent. Celle de la prolifération d’algues bleu-vert (cyanobactéries) dans notre bassin d’eau naturelle (plage du RécréoParc). La problématique est-elle que nous avons dû fermer la plage durant plusieurs journées, à chacune des saisons des deux dernières années, afin de vider le bassin et réaliser différents tests et prélèvements bactériologiques.

Ces fermetures sporadiques et inattendues nous causent de grands problèmes d’image et de réputation en plus de nuire à nos revenus autonomes importants pour notre OBNL, qui sont générés par la vente de nos billets d’entrée à la plage durant l’été.

Il est donc primordial pour nous régler de façon permanente la prolifération et l’éclosion d’algues bleu-vert dans notre bassin, car notre plage est seulement ouverte pour une très courte période de 3 mois. De plus, comme vous pouvez vous en douter, la période estivale québécoise est de très courte durée en plus d’être assujettis aux aléas de la météo. Ajoutée à cela, la prolifération d’algues causant la prolifération de cyanobactérie en trop grand nombre peut être dangereuse pour la santé des usagers et du personnel du RécréoParc y travaillant.

Assister par le service du Génie de la Ville de Sainte-Catherine qui ont vérifié les conduits d’aqueduc, par un microbiologiste chevronné du service de sauvetage Québec qui fut aiguillé par de nombreux prélèvements qui furent exécutés par le réputé laboratoire Environnex, en plus d’être suivis de façon constante par le ministère de l’Environnement du Québec, nous n’avons toujours pas pu trouver la cause ni la provenance de la prolifération des algues afin de pouvoir éradiquer le problème.

La saison passée, nous avons réalisé le changement partiel du fond sablonneux du bassin d’eau après l’avoir vidée pour la fermeture croyant que le problème pouvait provenir de là. Malheureusement ceci n’a rien changé. Nous fonctionnons par essaie erreur actuellement et cela nous coûte très cher. Le RécréoParc étant un OBNL ne dispose pas de capitaux infinis afin de résoudre le problème et aimerait connaître la solution pouvant porter fruit.

Considérations

Le ministère de l’Environnement nous interdit de chlorer l’eau du bassin afin d’empêcher la prolifération des bactéries. La raison est que notre bassin est une plage à déversement. Ce qui veut dire que nous prenons l’eau du fleuve Saint-Laurent à l’embouchure des rapides. Celle-ci est donc propre et filtrée naturellement.

Le bassin d’eau a un trop plein à son extrémité ce qui fait que l’eau se déverse continuellement dans le fleuve à mesure que le bassin se remplie de façon perpétuelle. Chlorer l’eau voudrait dire qu’on rejetterait du chlore dans le fleuve ce qui menacerait les espèces aquatiques.