Serres Royales

Solutions de compostage

Contexte

Le Québec est reconnu pour l’immensité de ses territoires naturels sauvages, ainsi que pour sa faune et sa flore abondante, diversifiée et impressionnante.

Depuis déjà plus de 30 ans, la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a le privilège d’administrer, d’exploiter et de mettre en valeur les lieux grandioses qui lui sont confiés par le gouvernement du Québec. Avec ses 8,1millions de jours de visite en 2020, la Sépaq a connu un achalandage important au sein de différents endroits dont principalement ses établissements touristiques. La Sépaq est un acteur important sur le plan de la restauration et de la gestion des matières résiduelles organiques.

Enjeux

D’importants points de restauration se retrouvent à l’Aquarium du Québec, le parc de la Chute Montmorency, la station Duchesnay, le Gîte du Mont-Albert et dans certains parcs nationaux du Québec comme le parc des Grands-Jardins par exemple.

La Sépaq est donc à la recherche de solutions de compostage innovantes et adaptées à ses réalités. La Sépaq participe, dans certains endroits, à la collecte sélective lorsque celle-ci est offerte dans la région. Toutefois, dans plusieurs cas la Sépaq doit rapprocher les conteneurs des grandes routes afin de faciliter le levé de ceux-ci. Cette réalité occasionne une demande considérable sur le plan des ressources humaines et matérielles et survient à des moments où les taux d’occupation sont à leur maximum.

La Sépaq opère des campings, des chalets isolés et répartis sur de grandes distances ou encore des regroupements d’habitation. La Sépaq opère aussi des endroits en milieu « plus urbain » où la gestion des déchets est similaire aux autre institutions dans son secteur.

La Sépaq fait souvent face à un double enjeu, soit celui de la rareté de main-d’œuvre et l’attribution de ressources à des moments où notre mission nous commande de desservir la clientèle générant ainsi des conflits de priorités.

Considérations

Les critères suivants doivent être considérés lors de l’élaboration de la solution :

  • Le projet sera déployé dans un horizon de temps de 2 années afin d’être en concordance avec la réglementation provinciale sur la gestion des matières résiduelles organiques.
  • Certains déchets complexifient les processus de compostage dû à la forte proportion de ceux-ci par rapport au total de matières organiques récoltées. Par exemple, on estime que la saison de pêche à la réserve faunique de La Vérendrye peut générer jusqu’à 45 000 kg de déchets de poissons une fois que les clients ont apprêté les filets. Cette problématique est spécifique au fait que c’est dans cette réserve faunique où l’on pêche le plus de brochet et de doré (espèces apprêtées la plupart du temps en filet).
  • La gestion des résidus d’abattage de gros gibiers peut aussi être un défi sur le plan du compostage (présence dominante de cuir et d’os).
  • La saisonnalité et les variations d’achalandage doivent aussi être prises en considération.
  • La Sépaq est à la recherche de solutions autonomes, de dimension variable (pour desservir quelques chalets et un restaurant ouvert à l’année).
  • Dépendamment des endroits, les solutions proposées doivent considérer l’éloignement en milieu forestier, l’apport énergétique limité (solaire par exemple).
  • La gestion des animaux non désirables (ex. : ours, raton, coyotes, loups…) doit être considérée dans les solutions proposées.
  • Les solutions proposées doivent permettre l’utilisation minimale de la main-d’œuvre.
  • La Sépaq est intéressée par des solutions au stade précommercial ou déjà commercialisées